Chroniques de la vie quotidienne

La communication à travers les essences parfumées florales, vinicoles et corporelles

Pour vous faire plaisir et vous détendre, voici une évocation des essences parfumées du monde floral et du monde vinicole, mais aussi des essences corporelles, qui vont de pair bien sûr.

C’est un thème assez vaste pour en distiller seulement une ébauche.

 

THÈSE

Une forme paradisiaque

Nous sommes toujours surpris agréablement par les odeurs des essences parfumées de nos jardins. Elles nous enivrent, nous réjouissent et nous font rêver à cette forme paradisiaque que nous avons conservée depuis la nuit des temps. Nous sommes toujours en extase devant ces odeurs, ces parfums, qui semblent créer en chacun de nous une image dont le secret réside dans le fond de nos cœurs.

Et pourtant ces essences, grâce à leur communication singulière, nous font presque mettre corps à corps avec ces espèces florales. Ce sont des éléments essentiels à notre vie.

En effet, ce n’est pas par simple plaisir que les plantes nous délivrent ce message. C’est une nécessité pour elles de s’accoupler et au travers de ces parfums, qui sont le délice des délices, s’effectue un transfert moléculaire d’une importance capitale pour notre bien-être et celui de notre monde. Pourtant, nous l’ignorons. Seuls quelques initiés sauront apprécier cette qualité. Imaginez un monde sans fleurs, ce serait un désert, pire que le désert ou les déserts que nous connaissons, car dans les déserts quelques fleurs subsistent et délivrent leur parfum.

 

Un besoin animal de la vie

Nous voyons que cette exhalaison d’essences répond à un autre besoin que celui de l’accouplement sexuel des plantes. Elle répond à un besoin animal de la vie.

Comme vous pouvez le ressentir, chacun a des odeurs particulières. Les créations hormonales sont uniques. Au niveau des essences florales, il en est de même. C’est une délivrance hormonale capitale qui se promène dans les airs. D’ailleurs, certains en connaissent fort bien les problèmes, puisqu’ils deviennent allergiques au moment de la renaissance des herbes. Ah ceux-là maudissent le renouveau des saisons, notamment du printemps. Eh bien pourquoi sont-ils allergiques ? Ils sont déjà allergiques à la vie. Ils ne la connaissent qu’au travers de filtres propres mais desséchés. Il existe une carence hormonale dans leur propre substitut immunitaire et hormonal.

Oh, je ne suis pas scientifique à ce point pour vous déclamer les raisons de cette démarche. Mais, j’ai remarqué et annoté ce procédé échangeur.

 

Exhalaison qualitative

Ces échanges, dirais-je, vont créer une perméabilisation et une perméabilité qui vont donner une chance non seulement d’éclaircir les esprits, mais aussi tout corps animal. Prenez un bain d’essences, vous ressentirez un bienfait tonique extraordinaire, relaxant le cas échéant. Mais, depuis des lustres, nous en avons pratiquement oublié l’usage que seuls quelques privilégiés se réservent encore.

Le monde floral ne peut avoir une qualité que si son sol possède cette qualité de vie légèrement pourrie depuis quelques décades. Lors de nos voyages, nous apercevons des déserts floraux alors qu’auparavant, nous pouvions admirer des variétés infinies de fleurs sauvages.

Qui ne se souvient, dans son enfance, du plaisir à parcourir les champs à la rencontre de ces jolis coquelicots, dont l’exhalaison opiacée permettait d’avoir un calme en soi-même ; de ces pensées sauvages qui vous donnaient une vitalité au retour de ces promenades, effaçant la fatigue. Qui s’en souvient ? Certes nous rencontrons des essences florales plus ou moins robustes ou adaptées dont l’exhalaison des essences s’est trouvée changée. Et ces balades le long des champs de blé lorsque l’aube se réveille et les éclaire d’une lumière diffuse, faisant éclater l’exhalaison si particulière due aux essences de ces blés !

L’air aseptisé et insipide nous donne la mélancolie quand le renouveau d’un romantisme industriel donne des airs de fatigue et de lassitude…

 

Essences vinicoles

Mais que dire de ces essences vinicoles qui confèrent ce goût parfumé, qui apportent, au travers des années de labeur, ce parfum exquis de la foi en la vie ? Pour quelques-uns c’est celui des dieux. Et pour d’autres c’est celui de Bacchus, avec tous les désagréments possibles. Mais pour l’homme harmonieux, équilibré, l’usage n’est point un abus et l’abus n’est jamais un usage. Devons-nous nous abstenir d’user de ces essences au motif que cela donne des excès pour quelques uns ? Si certains s’enfuient au travers de ces parfums pour oublier leur tristesse, leur crainte, leur peur, leur ennui, ce n’est pas une raison de faire disparaître toute cette qualité de vie.

 

L’attraction mâle-femelle

Un mâle recherche toujours une femelle qui donne de très jolies et de très bonnes odeurs. Ce n’est pas la vue d’une beauté ou d’une belle femelle qui va exciter réellement le mâle, mais son odeur.

Parce que le moyen olfactif, même dans les pires conditions, se fera non plus par le système olfactif mais par le système sanguin au travers de la peau. Regardez de jeunes amoureux : ils s’excitent comment ? Par des approches d’odeurs. Et plus l’odeur de l’amoureuse, de l’amante sera importante, plus l’excitation s’amplifiera jusqu’à l’harmonie de la communion. Notre corps, qui fait partie du monde animal, en suit les mêmes lois, les mêmes règles.

Et nous, par simple convention, nous nous engageons dans une mesure d’aseptisation aussi importante que déroutante. Nous déclarons la guerre à ces odeurs au motif que l’odeur doit être « bonne » ! Pour être gentilhomme, pour être noble dame, il faut être vierge, vierge d’odeurs mais riche en putréfaction.

Et pour cacher ce masque, nous nous efforçons d’appliquer des parfums dits de grande qualité, à la mode. Et on se rend compte que le porteur ou la porteuse va faire virer ce parfum et se pavaner avec une odeur vinaigrée. Ainsi s’amplifiera l’allégresse de sa propre graisse, si j’ose l’appeler ainsi. Pourquoi ce virage ? Tout simplement parce que nous partons de parfums floraux ou de parfums industriels non conformes à notre propre constitution olfactive, à notre propre sécrétion hormonale.

 

La sécrétion hormonale

Comme moi, vous savez que la femme change d’odeur tous les trois jours. Donc tous les trois jours le système hormonal émet une variation d’essences différentes. Or, chez l’homme la sécrétion olfactive hormonale change tous les sept jours. Cela tout le monde le connaît. Et pourtant nous nous appliquons à mettre toujours les mêmes produits, les mêmes essences. Ainsi, nous évaluerons les énormes possibilités d’obstruction de notre propre sécrétion endocrinienne permettant à certains d’en vivre confortablement. Plus nous bloquons ce système plus nous changeons de nature l’espèce humanoïde. Car les hormones sont des horloges toutes simples qui favorisent l’harmonie du « mode variateur » des systèmes immuno-défensifs ou immuno-lymphocytaires. Oh, excusez les grands mots !  Rassurez-vous, je ne suis pas plus médecin que mes pieds le sont ; mais par contre j’adore me promener dans ce milieu champêtre des essences naturelles.

 

Les atomes crochus

En effet, au vu des odeurs, tout un chacun devrait pouvoir discriminer l’état réel de son entourage ou de son interlocuteur. Pourquoi voulez-vous que les gens arrivent à se comprendre si on ignore ces éléments olfactifs ? Vous me direz : l’atome crochu ne sent pas. Eh bien, c’est cela l’atome crochu ! Souvent on entend : « Quel pestiféré celui-là ! Il pue. » Il pue de quoi ? Et l’autre, celui qui est en face, il pue autant. Pourtant, on fait abstraction de ce langage corporel, voire animal, parce que c’est trop dégradant. Ce n’est pas assez poétique !

Pourtant, ce langage est le premier poème de la vie, la première communion de la communion. Il arrive de rencontrer des hommes puant comme des sangliers. On les suit à la trace. Vous me direz : c’est désagréable. C’est vrai. Mais d’un autre côté c’est une odeur naturelle, pas si étrange que cela. Cela peut signifier qu’il est trop gras, avec trop de sécrétion, et qu’il pourrait avoir besoin d’un régime nutritionnel nécessaire pour rétablir sa sécrétion. Ce peut être aussi dû à un travail intellectuel trop important pour une carcasse fragile. Les deux s’imbriquent.

 

L’horloge corporelle

A l’instant, je vous parlais d’horloge. Eh bien oui, c’est une horloge. La sécrétion olfactive du matin est différente de la sécrétion olfactive du soir ou de celle du midi. Autant elle peut être douce au matin, autant elle peut être acide le soir. Et si elle est acide, le sujet devient irritable, irritant, voire agressif. Et ça joue sur le système endocrinien. On parle allègrement de confisquer des thyroïdes ou autres pour le bien-être des sujets. S’il est nécessaire parfois d’enlever quelques morceaux, nous devrions prévoir et entrevoir avant toute confiscation, l’analyse olfactive. Par une mesure de ce type, on pourrait avoir compréhension du fonctionnement et provoquer un rétablissement. Un bon massage va détendre non seulement notre peau mais aussi notre musculature, et pour finir, détendre les glandes qui vont secréter. Et en détendant les glandes on va relaxer le fonctionnement. Et récupérer totalement ou partiellement des fonctionnements endocriniens.

 

La beauté corporelle

Quand vous prenez un bain d’essences naturelles ou industrielles, vous avez un bien-être tonique, revitalisant, relaxant ou euphorisant d’agréable façon. Nos belles princesses d’antan prenaient des bains de lait aux essences parfumées de rose. Entre nous, c’était un gaspillage. Mais il avait une raison. Le lait décapait les pores et permettait aux essences de pénétrer plus aisément et d’éclaircir toute l’apparence de la peau. Vous savez comme moi que le parfum de la rose a une fonction particulière : celle d’éblouir dans une détente impeccable la peau. Ce qui rend la beauté corporelle plus douce et plus avenante. Ce sont des recettes perdues, que nous pourrions remplacer par moins de gaspillage avec une qualité égale. Un savon parfumé donne des airs de fête, donne des envies suggestives. On peut suggérer des choses plus ou moins agréables, plus ou moins passionnées, au travers de nos parfums, au travers de nos essences. Si nous accordons quelques instants d’écoute à notre envie corporelle, nous retrouverons cette passion de vie, cette foi de vivre.

 

Détecter les essences

Oh, vous savez comme moi que dans les régions vinicoles nous avons des chevaliers dont les palais sont de parfais exemples des dons de la nature ! Ces œnologues ont la capacité incroyable de détecter l’essence même du parfum. Au niveau des essences et des parfums nous retrouvons le même principe. L’homme, s’il prenait un peu le temps, retrouverait cette fonction principale, essentielle. S’il prenait le temps de sa bonne éducation. C’est une chose qu’on devrait initier dans tout enseignement. L’apprentissage de la vie est une éducation totale et globale. Si nous permettions à nos enfants de redécouvrir les essences qui oeuvrent et qui génèrent la vie, nous arriverions peut-être à une meilleure compréhension entre les hommes. Pourquoi dépenser de folles énergies, dépenser du temps dans des gabegies ineptes, qui ne servent qu’à se chloroformer devant la réalité des choses de la vie ?

Les essences font partie de notre vie. Elles sont nécessaires à la vie. Car sans la vie l’homme se sclérose, l’homme perd la notion de la vie. Nous avons bonne conscience lorsqu’un animaloïde de notre espèce lâche ses vents ou fait des rots intempestifs au cours d’un repas galant. On le prend pour un sale ours débauché. Et pourtant ce sont des humeurs parfumées nécessaires. Dans certaines civilisations ou régions du monde, le rot est l’outil principal du remerciement. Chez nous, c’est le contraire. Et pourtant ce sont des parfums essentiels à la bonne constitution de la vie. Parce que si vous jonglez avec un peu trop de vents, vous risquez de perdre la vie. Eh bien, si nous voulons la respecter, essayons de comprendre qu’au travers des essences parfumées nous pouvons nous améliorer, prévenir dans certains cas des changements d’humeurs néfastes pour le reste de notre vie. La vie serait plus belle et plus doucereuse.

 

ANTİTHÈSE 

Parfums et hygiène

Nous savons qu’à différentes époques, le parfum fut utilisé pour cacher la misère ou le manque d’hygiène. Se laver au parfum, aux essences parfumées, évitait de se laver avec une eau bien propre. Ce faisant, on entassait et faisait pénétrer dans le système endocrinien tout un monde inconnu et empesté. Le monde religieux a imposé des règles strictes, quelles qu’en soient les régions du monde, quelles qu’en soient les philosophies : l’usage de ces parfums devait être strictement réglementé.

Dans nos régions la religion catholique ou dérivée exerçait un puritanisme tel qu’on devait se mortifier pour le plaisir de Dieu. Est-ce un plaisir de subir en permanence les caresses d’une lyre rude ou d’une vessie totalement désagréable ? C’est vrai que de grands hommes ont préféré mettre l’accent sur un système de prévention physique, moléculaire, mettant au rancart tout un système évolué tout au long des siècles passés. Mais, malgré ces volontés de faire disparaître les pestes, nous en voyons un renouvellement, une renaissance incessante, avec des effets de plus en plus catastrophiques.

 

Essences aphrodisiaques

L’homme cherche au travers de ces essences des aphrodisiaques pour renouveler les capacités jouissives dans les temps et les époques de l’amour ou des amours. On recherche également des exploits personnels pour s’abrutir dans des rêves impossibles au détriment de l’harmonie ! On recherche aussi au travers de ces essences les effets amnésiques, pour oublier des tracas journaliers. Au travers de ces produits miracles, l’homme recherche également des moyens pour se disculper de ses propres craintes, de ses propres peurs.

 

 

Détournement d’essence

Certains petits malins, et non des moindres, recherchent au travers de ces essences parfumées des moyens pour intoxiquer et rendre esclave une masse d’acheteurs – amenant une réaction de rejet ou de destruction – non contents d’en faire une consommation mais aussi une culture, dont l’opiacé a l’honneur. C’est pour quoi nous trouvons des jeunes de plus en plus jeunes qui se droguent à ces substances plus ou moins artificielles, donnant des paradis virtuels au détriment de l’harmonie du corps. On donne des qualités à des essences qui n’en sont pas. Combien de ces parfums au musc, parfums de l’homme sauvage sous nos regards, sous ces écrins de néons ? Il n’existe pas d’homme sauvage. Il n’existe que des sauvages hommes prêts, comme des bêtes, à tuer. On crée la confusion dans l’opinion. On veut donner l’impression, à nous femmes, qu’en apposant un peu de parfum on conserve un esprit de liberté et de légèreté. N’a-t-on pas plutôt en tête d’alléger des portefeuilles qui ne sont déjà pas assez lourds. Nous faussons toute notre créativité sensuelle, sensorielle, pour des besoins tout à fait inavouables mais très commodes pour certains milieux financiers. Ah le monde de la finance met son nez olfactif partout, sans s’occuper des secrétions qu’il peut provoquer. C’est une hormone désagréable, car elle essaie de régir des pensées et des manières tout à fait contraires à celles de l’homme.

 

Finance et composition

On résume les secrétions olfactives à des puissances financières pour mieux alimenter des régimes institutionnels mettant en route la prévention des risques maladifs. Ce système financier en engendre d’autres pour une meilleure rentabilité. On part du principe primaire : casser du bois pour avoir le meilleur bois possible. Peu importe comme il sera, pourvu qu’il y en ait le plus possible et le plus grand nombre possible. C’est pour cela qu’on nous vend des parfums sans nous indiquer leur composition Pour avoir toujours ce même résultat.

En effet, chaque être est différent. Et chaque composition devrait être particulière. Mais peu importe : cela ne compte pas. Ce qui compte, c’est la résultante financière, la part de marché. On ne voit qu’à court terme, on ne voit jamais à long terme. C’est trop difficile d’apprécier le temps. On apprécie le court temps et on compte les quilles tombées. Eh oui, ce sont des manières d’engendrer des « mal-dits », donc des maladies.

 

Parfum de liberté

Donnez à un esclave l’esprit de légèreté ou de liberté, vous aurez un esclave torturé jusqu’à en faire un chancre thyroïdien ou surrénalien ou hypohysien… Alors pour contrarier le nanisme et pour l’encourager à grandir, on va lui donner des substances nocives. Pourquoi ? Parce que déjà on aura étouffé, dans sa lignée ascendante, ce phénomène. On veut que l’esclave reste esclave, en lui donnant l’impression d’être libre sans penser librement.

En effet, les essences naturelles vous font penser librement, vous libèrent de vos chaînes et vous donnent confiance, car elles renouvellent la foi en favorisant la communion douce et chaude d’une bonne couche bien soyeuse, sans vous emmener dans des chemins aphrodisiaques, dont Aphrodite rejetterait assurément le bon sens. Quant à Vénus, elle souffre déjà de ces errements qu’on peut suggérer au travers d’un faux savoir et d’une fausse connaissance.

 

La beauté parfumée

En effet, la beauté ne s’acquiert que si le sujet est libre, en mesure de pouvoir appliquer son propre parfum à son tempérament, à ses humeurs et non à des rapports de mode ou à des rapports de jouissance. C’est tellement aisé d’imposer sans en avoir l’air des directives négociables et négociantes. Le monde médical ignore tout de cette mécanique ancestrale. Il n’en voit que les symptômes. Actuellement, on use souvent de ces parfums pour des moments de fête, sans s’occuper de la fesse bien sûr. Ou pour temporiser le moment jouissif de la fête. Et souvent à la fin de la fête le sujet composé est plus puant qu’en arrivant.

Le monde du parfum est donc un monde très délicat que l’homme a eu l’indélicatesse d’oublier et de mépriser. C’est pour cela qu’on se méprend sur le sujet un peu « parfumé ». On le prend pour un marginal. C’est vrai qu’il n’y a que les marginaux qui en abusent pour se faire remarquer. C’est un moyen remarquable et nécessaire dans une société où l’homme, dit libre, se croit libre.

 

SYNTHÈSE

Le pouvoir des parfums

Le monde des parfums est un monde puissant, qui anime tout un chacun, qui anime non seulement la vie mais aussi les envies. Avec des parfums adéquats on peut mener les hommes dans les plus belles couches avec les envies les plus agréables sans favoriser d’exploits personnels, cela va de soi. L’exploit personnel est de vivre le rêve de l’harmonie.

Un massage parfumé exhale la joie de vivre. Et au cours de ces caresses, au cours de cette activité qui devrait être normale et régulière dans un couple, de cette communication sensuelle et manuelle, la qualité de la vie s’améliore dans des échanges tout à fait « intuitu personnae ».

Les parfums bien disposés et bien acceptés, bien choisis, vont permettre de purifier des demeures en leur donnant des airs de fête et de bien-être à chaque membre. Ainsi, tous les hôtes vont pouvoir y flâner, apaisés, dans la simplicité du repos et de l’échange.

Les parfums sont d’une utilité essentielle. Qui connaît des demeures parfumées ? Ah les parfums de tilleul, les parfums où s’exhale la fragrance de l’ambre, celle de la pensée ! Cela vous donne des sources de bien-être et de bonne vitalité. En redonnant vitalité, on va permettre, lors des repas, une appréciation agréable de ce repas. On va s’en souvenir et on va améliorer la qualité digestive et créer une atmosphère joyeuse et riche dans les échanges.

 

L’éclat du parfum

Souvenez-vous que dans les rapports de nos découvreurs, de nos explorateurs, on rapportait des images exquises de ces Indes aux parfums surprenants. Et pourtant c’étaient des parfums tout à fait naturels, des parfums tout simples. C’étaient des parfums dont l’éclat resplendissait au travers de leurs porteurs. Se laver à l’eau parfumée donnait un bien-être et un bienfait d’une qualité extraordinaire et vous faisait rayonner de joie et transmettait la vie, de vie en vie. Cette appréciation de vie se transformait et se changeait au travers de ces parfums. L’offrande des parfums était le cadeau le plus suprême et le plus exquis. Comme on pouvait s’échanger des recettes de bon repas.

Mais sommes-nous en mesure d’en profiter ? Le parfum d’une mille-feuille est un parfum agréable qui va permettre à nos poètes de puiser dans leurs muses sans avoir besoin de puiser dans des substances douteuses. Observez dans ces Indes comment on prépare la renaissance mortuaire. On entoure le cadavre de mille parfums pour mieux le porter mais aussi pour mieux apprécier l’échange entre les vivants et les morts. On ne quitte pas son mort sans lui offrir un parfum. Le parfum est le signe et l’essence même d’un monde volatil et important. On vous dit que les dieux aiment les encens et on encense. Dans les grandes fêtes religieuses, qu'est-ce qu’on fait ? On vous parfume à l’encens pour mieux vous mettre en relation avec Dieu.

 

Encenser la vie

Eh bien, si on veut être « unique », être en bonne harmonie avec soi-même et son propre entourage, nous devrions encenser de cette même façon. Car la fête est journellement renouvelée. Elle est quotidienne parce que nous avons la foi de la vivre. Un bon vin parfumé, une bonne table. Un bon vin dans une belle carafe va parfumer et mettre les mets en harmonie avec les qualités digestives de chacun. Les vins vont donc mettre en évidence les mets qu’on va proposer. Les odeurs vont se lier. Et la digestion n’en sera que plus aisée. Essayez…

Oh je ne vous donnerai pas de recette particulière, parce que chacun a son propre parfum, chacun a ses propres essences. Chacun va préférer soit le mille-feuille, soit la pensée, soit l’iris, soit celle du thym ou de la bruyère ou de l’eucalyptus. Tout va dépendre de ses propres choix, de ses propres humeurs. Le parfum est lié à l’humeur. Il est lié aussi au temps, au temps du soleil. Un parfum porté la nuit va donner quoi ? Une fatigue. Ah on est bien lorsqu’on se parfume en soirée. Mais après ? Si nous dansons quelque peu, le parfum ne sera plus le même, il va s’allier avec notre propre acidité qu’est la sueur. Et nous aurons des odeurs douteuses et désagréables. Si nous voulons être bien pour une soirée, nous devrons nous préparer dès le milieu de l’après-midi pour que le parfum puisse s’accommoder et se diluer dans les pores. Et ne plus y toucher par la suite. Ainsi, on conservera une légèreté pour une nuit entière sans souffrir de nausées désagréables et conserver sa forme du soir au matin et du matin au soir.

 

Les essences naturelles

Les essences naturelles sont des moyens simples et efficaces. Aujourd’hui, nous les utilisons sous des formes aromatiques. Les arômes cachent notre ignorance. Ah, c’est vrai que certains ont trouvé une excellente manière de dire que cet arôme va guérir, soigner une gorge enflammée, des rhumes. Je l’admets. Mais l’essence par elle-même, prise en quantité beaucoup trop grande, va irriter et provoquer l’inverse, même si vous la présentez sur une matière doucereuse. Et avaler une essence ? Les tissus intérieurs ne vont guère apprécier. Par contre, si vous parfumez votre intérieur, si vous parfumez votre corps, vous aurez un résultat cent fois supérieur, parce que le parfum gazeux va l’inonder, se distiller. Ce n’est plus un liquide que vous absorberez mais un gaz. Et ce gaz va faire réagir des énergies multiples, va faire réagir ce système endocrinien et ce système immunitaire d’une façon étonnante, dont je ne connais ni les tenants ni les aboutissants, mais bien des fois, j’en ai usé sans le savoir et obtenu des résultats surprenants. Sans pouvoir le répéter !

 

Essences et soins

C’est une passion de découvrir et de marcher le long des jardins, à la poursuite de ces essences parfumées. Oh, dès que je vois un jardin aux mille fleurs, je suis tentée de m’y approcher et mon nez se régale de ses odeurs que j’emporte avec moi bien précieusement.

Vous voyez donc que ces essences toutes simples ont non seulement une efficacité médicinale mais aussi une efficacité dans l’amélioration de la vie. A condition d’en user d’une manière correcte, sans abus ou excès. Si vous mettez un excès d’essence rosacée, vous finirez par avoir des maux de tête et des inflammations. Si vos essences d’eucalyptus sont trop importantes, vous aurez l’impression d’avoir une cheminée bien flamboyante dans vos bronches. C’est une manière aussi de se protéger du froid. Mais, par pitié, dans quel état on se retrouve après ! Tout est une question de dose. Je vous renouvelle : il n’y a pas de recette particulière. Je vous donne ma manière d’être, ma manière de penser et d’user. Chacun doit pouvoir user soi-même de ces parfums sans excès mais avec considération. Bien sûr, vous pouvez chauffer une essence naturelle, vous pouvez en développer un arôme plus subtil encore, à condition que cette manière de faire ne dure pas trop le temps d’une journée. Parce que vous devenez aussi soûl qu’un ivrogne peut l’être. En effet, le chauffage d’une essence ne doit durer que le temps d’un quart d’heure, afin qu’elle puisse se distribuer dans l’ensemble de la demeure ou de la pièce que vous avez choisie.

 

Combinaison d’essences

L’essence doit être adaptée. Si vous mettez des essences de violette dans une chambre et dans l’autre une essence de tilleul, vous aurez une résultante fort désagréable. Et si vous mettez dans la cuisine une essence de poisson grillé, vous aurez la nausée complète. Il faut savoir prendre le temps d’agencer. Si vous voulez purifier votre demeure après une cuisson de poisson ou de volaille, prenez un parfum qui va détruire progressivement cette odeur. Oh un parfum efficace détruit une odeur en moins d’une heure. Par contre, si c’est un parfum ou une essence contre-indiquée, l’essence va diluer cette odeur de façon telle que cette odeur durera des journées entières. En effet, une odeur de thym va détruire rapidement une odeur de cuisine. Alors qu’une odeur de bruyère va la conserver. Vous voyez donc l’étalage possible de ces utilisations. Et si vous avez un malade, eh bien une odeur rafraîchissante et tonifiante va lui permettre de se requinquer encore plus vite dans la joie de la vie. Ça va être une aide, un complément nécessaire. Et vous serez surpris du résultat.

 

L’art de parfumer sa couche

Vous savez comme moi que si vous mettez un peu de bruyère dans une chambre, cette essence va faire fuir tous les insectes mais conservera l’odeur de la pièce. Si vous avez émis des pleurs, des chagrins, l’atmosphère restera lourde à cause de cette essence de bruyère. Par contre, si vous avez émis de la joie, de la foi dans cette chambre, la bruyère conservera, elle sera conservée d’une façon indéfinie.

Par contre, si vous mettez un parfum de tilleul léger : ah les nuits seront douces et relaxantes, mais la communion sera plutôt oubliée. Il faut savoir composer. Si vous mettez un peu de jasmin ou de lilas, vous aurez des impressions de vous envoler et d’avoir des envolées d’envies tout à fait particulières, selon vos humeurs bien sûr. Si vous avez d’autres parfums qui vous donnent cette envie, il faut le faire, il ne faut pas suivre ce conseil. Car chacun est particulier. Ce sont mes parfums que je vous énonce, pas les vôtres bien sûr.

 

Le hasard existe-t-il ?

 

On dit que le hasard n’existe pas ...

Du moins c’est ce que je pense.

Y a-t-il un hasard dans le fait que voici quelques années, j’ai voulu appeler une héroïne Hazar ? Un jour dans une librairie fameuse de Paris deux énormes dictionnaires de persan attirent mon attention. En les feuilletant à la recherche d’un nom évocateur, mon attention s’arrêta sur celui-ci : Hazar. Ce mot voulait dire le feu. Ensuite, j’ai appris qu’en arabe, haz-har, signifiait distribuer ce qui vient sous la main. Le hasard, n’est-ce pas ce qui vient à un moment donné, selon l’aléa ... l’aléa d’une rencontre, le hasard d’une rencontre.

Et si cette rencontre est merveilleuse, on va dire que c’est un miracle : « Dieu soit loué, j’ai été protégé par les Dieux, j’ai été guidé par les Dieux ! » Si c’est une mauvaise rencontre, on va dire : « J’ai été puni, le Ciel m’est tombé sur la tête, je n’ai rien vu venir ». « Pourquoi suis-je tombée amoureuse ? » « Pourquoi ai-je rencontré cette femme ?»

Alors que le hasard, c’est tout simplement la résultante délibérée d’un choix plus ou moins judicieux, plus ou moins bienfaisant qui reçoit son accomplissement.

Dieu voyage incognito.

Cette expression si belle semble dire que la chance peut nous arriver si Dieu est avec nous ou ne pas survenir si nous nous sommes détournés de lui. En réalité, Dieu voyage toujours incognito parce que chacun ignore son incognito. Où est Dieu ? Et même si on n’y croit pas, Dieu, c’est vous, c’est nous. On est une parcelle de Dieu et mon Dieu qui me parle et votre Dieu qui vous parle, vous allez l’étouffer, je vais l’étouffer tant qu’il est inconnu de vous-même et de moi-même. Et comme il est inconnu de nous-même, on va confondre l’impression de notre raison avec l’impression de la perception de ce que l’on aperçoit et comment pourrait-on l’apercevoir sinon par notre évolution ? C’est là la clé.

Un jour, je me rendais chez une amie en voiture. Elle habitait à quarante, cinquante kilomètres de là et avant de partir, je me dis que j’avais oublié de lui cueillir les fleurs qu’elle aimait tant, quelques lys et quelques pensées. Et je pris le temps de me courber, de me pencher, de cueillir ces belles fleurs. Et sur la route, je m’aperçus que quelques instants avant, il y avait eu un très grave carambolage où beaucoup de personnes avaient trouvé la mort car il était impossible à cet instant-là de freiner tant la visibilité était mauvaise et le nombre de voitures important. Si je n’avais pas pris le temps de cueillir ces pensées, de me recueillir dans la pensée de mon amie, j’aurais été dans ce carambolage et ne l’aurais peut-être jamais revue. Combien de fois n’ai-je pas agi ainsi sans réfléchir ?


C’est cela le hasard, le fruit d’une harmonie avec le milieu ambiant.


On devient UN avec ce milieu et nous évitons le danger, nous évitons l’agression, nous évitons l’accident sauf, bien sûr, si pour un raison x ou y, on a décidé dans sa vie qu’un jour on aurait un accident pour comprendre ce que c’est que la souffrance ou le malheur.

Mais, de façon générale, ainsi, on passe à travers les écueils de la vie et on voit des familles entières qui, ainsi, ne souffrent guère alors que d’autres sont sans cesse confrontées à des calamités et on dit : « Les pauvres, ils n’ont vraiment pas de chance ! » Ils n’ont vraiment pas eu de chance parce qu’ils se sont mis dans une disposition telle que l’événement a été très grave. Peut-être ont-ils perdu cette connaissance, cette sagesse et qu’ils ont paniqué au moment où il ne fallait pas.

Parce que le hasard, c’est suivre sa propre courbure, avec des événements que nous aurons à affronter certes, mais qui vont toujours nous enseigner une expérience de vie, une connaissance de vie, une pratique de vie. A ce moment-là, on saura, du moins on devrait être en mesure de résoudre les épreuves, et on saura apprécier comment les appréhender. On ne pourra pas empêcher l'événement mais nous pourrons trouver le moyen d’y faire face et de l’accompagner.

Peut-on dire : « Je t’arrête ô vent, je t’arrête ô pluie, je t’arrête ô orage ! »  En Indonésie, certains sages se risquent à le dire…


Et la raison, quoique l'on puisse en dire, est toujours notre principale ennemie.

Car chacun est toujours plus facilement attiré par le chemin du labyrinthe du temps dans lequel on se perd.
La raison donne toujours une résultante d’erreurs parce que nous n'emmagasinons que le bon côté des faux pas et nous n’entrevoyons pas la perdition qu’engendrent nos choix. Alors, par hasard, nous nous retrouvons devant un chemin qui ne mène nulle part, sauf à l’impasse et à la fermeture.
Parce que la raison empêche l’évolution, la raison empêche toute réflexion sur son devenir. Elle nous rend sourd et aveugle. Sourd aux événements, car la raison a toujours besoin de repères qui lui permettent de se conforter dans sa bonne position : j’ai fait trois pas, je peux donc renouveler trois pas. J’ai évité un piège, le premier piège, puis le deuxième. Puis je fais un troisième pas où je tombe et je trépasse. Parce que si je suis perdu dans mes pensées, dans mon raisonnement, je ne vois rien, je n’entends rien. Imaginons marcher le long d’une falaise et, à un moment donné, par étourderie, on met le pied dans le vide, on tombe. Par contre, si on est dans un mouvement involontaire de courbure du temps, on passe par le même chemin et on pose son pied par inadvertance et par chance au-delà de ce trou. On ne se sera même pas rendu compte l'avoir passé parce qu'on s'est placé dans un mouvement différent. On suivait la nature au lieu de suivre son raisonnement et dans le premier état, on a la fortune de se rencontrer soi-même, plus vite que prévu.


Le hasard s’appuie toujours sur quatre piliers sinon il n’y a pas de hasard.

Ces quatre piliers sont :

  • Le premier est l’espace, autrement dit le temps dans lequel on évolue, où se déroule ou peut se dérouler l’événement
  • Le deuxième est le lieu, avoir le bonheur ou le malheur d’y être
  • Le troisième est le contexte.
  • La seule variable qui va déterminer qu’il y ait hasard ou non, c’est le quatrième pilier qui permettra de former un cube. C’est ce qu’on appelle le moment.

 Vous voulez faire plaisir à votre femme et vous allez lui chercher un très joli vêtement. Au retour la demeure s’est effondrée parce que la terre a tremblé très fort.

Il ne reste plus rien. « Oh, j’ai eu de la chance ! Et ma femme était à son travail, elle a eu de la chance ! »

C’est bien pour vous mais ce n’est pas de la chance. Vous vous êtes uni avec vous-même et vous avez demandé à respirer pour aller chercher un joli vêtement à offrir à votre chérie.

Un jour, à la croisée des chemins une roulotte d'étrangers est arrêtée pour avoir perdu le sien.

Vous n'écoutez que votre cœur et vous les renseignez. Vous leur offrez même l'hospitalité avec générosité.

Et ces étrangers venus de nulle part vous donnent une solution au problème insoluble que vous viviez alors, vous indiquant une route salvatrice et ouverte.


Alors, ce feu, distribuer la vie, c’est s’exercer sans peur, sans reproche, sans détour, sans effondrement, en essayant d’être soi pour se réaliser et être capable d’agir dans une réalisation instinctive et non pas manichéenne. Ainsi, on retrouve son fil d’Ariane.

 

 

 

La fleur et la beauté

 

La fleur « un port retentissant où mon âme peut boire à grands flots le parfum, le son et la couleur » selon Baudelaire. Mais aussi un monde bactériel. Cet ensemble va permettre la création ou l’assimilation à une fonction de la photo-synthèse, mais également favoriser un développement du monde animal, dans tous les sens de la chaîne évidemment. Seul monde genèse de l’immortalité et de cette idée de beauté à laquelle nous aspirons. La fleur est cet objet bactériel qui donne à la vue, qui donne à l’homme cette expression de bonheur et de beauté. Elle délivre à ce monde une certaine singularité. Et la fleur est l’image de cette unité entre notre monde et le monde de l’au-delà.

 


La fleur est le lien qui fait naître le rêve et la compréhension que la vie où qu’elle soit.

La vie est ce rêve de beauté, ce rêve d’harmonie qui donne non seulement l’espoir mais aussi l’espérance. La fleur est ce lien spirituel entre les différents mondes. Mais lorsque l’on regarde une fleur, on est surpris de sa vivacité, de sa capacité à s’adapter, à évoluer au travers les âges, à résister aux différentes agressions pour survivre par un renouvellement permanent. Car la fleur de l’été passé n’est plus la même que celle de l’été à venir, la fleur du printemps ne sera pas celle qui prépare une éclosion.

 

La fleur c’est ce calice dans lequel on retrouve le pourquoi de la vie, donc du Graal.

En la regardant, en l’étudiant, on se perd dans les méandres de la connaissance, bien qu’on pense la connaître. Une tulipe reflète le fonctionnement de notre cerveau, la rose évoque comment s’agglomèrent les galaxies. La fleur est un chemin de connaissance, de compréhension car des systèmes mathématiques sont à sa base. La mathématique est une manière d’agencement qui peut permettre de comprendre les choses. Quand une goutte tombe sur l’eau, c’est aussi la résultante d’une équation. Tout ce que l’on voit en microcosme on peut l’imaginer en macrocosme.

 
Le monde des fleurs est aussi vaste que le monde intergalactique.

Il suit des lois identiques à celles de l’espèce humanoïde. Et c’est dans ce livre ouvert que le genre humain peut puiser le plus de connaissance. Ce n’est pas un monde de lutte, c’est un monde où l’erreur, la méconnaissance sont aussi fatales que celles que l’homme peut engendrer dans ses propres évolutions.On a donc une comparaison aisée entre ces deux mondes, entre ces deux espèces bien qu’ils soient absolument différents et pourtant absolument dépendants.

La beauté du monde c’est sa capacité à naître et à renaître en permanence sans se détruire, mais toujours en renaissant et en recréant à l’instar des pétales de rose, car chaque fois que vous tirez sur un pétale de rose, vous commencez à comprendre comment est une rose mais vous ne savez pas pourquoi la rose se développe ainsi.

Le gué est un peu comme la rose…

 

 

 

 

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